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 Portrait, Christian Cérisola
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La silhouette est de rigueur chez Cérisola, mais réduite à une ombre rendue consistante grâce à un matériau rigide et plat : le métal. Ainsi la forme humaine est elle "enchristée" dans le tableau, et l'on peut repérer les stigmates aux points de soudure.
Le métal matérialise l'ombre, dépourvue de détails, lui offre sa texture, sa couleur et favorise l'essor d'une émancipation du plan au volume. Car le tableau requiert trois disciplines : le dessin délimitant la forme capturée, la peinture la mettant en exergue, et la sculpture qu'évoque le métal. Ainsi, les formes conçues et dessinées prennent corps. Le tableau joue donc un rôle matriciel, telle une mariée mise à nu.
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